Intégration du projet d’éducation artistique et culturelle à une séquence de français pour les élèves de seconde générale et technologique

Publié le 5 Mai 2016

Le projet d’éducation artistique et culturelle était construit autour de la problématique suivante : comment mettre en scène son passage de la nature. Les trois mots-clefs de cette problématique étant « mise en scène », « passage », et « nature », il était assez évident de relier les deux premiers à l’objet d’étude portant sur le théâtre. Ainsi, la question de la mise en scène et du passage seront un fil conducteur au sein d’une séquence sur le théâtre afin que le travail sur le Land Art ne soit pas uniquement une étude de l’image mais un projet d’éducation artistique et culturelle autour de ces deux mots-clefs.

En classe de seconde, les programmes recommandent une approche chronologique du genre dramatique, et plus particulièrement « la tragédie et la comédie au XVIIème siècle : le classicisme » dont l’objectif est de faire connaître : « les caractéristiques du genre théâtral et les effets propres au tragique ou au comique. Il s'agit aussi de faire percevoir les grands traits de l'esthétique classique et de donner des repères dans l'histoire du genre ». Pourtant, la notion de mise en scène dans le cadre de l’étude du genre dramatique, reste essentielle. Il s’agira donc de suivre ce fil directeur, des mises en scène des artistes du Land Art, en passant par celles des metteurs en scène, et en terminant par celles des élèves.

La notion de « passage » est également intéressante. En effet, elle implique la notion de « trace » laissée derrière soi. Nous allons voir que cette « trace » peut être déclinée de différentes manières. Elle implique également la notion de « subjectivité », puisque chaque passage se veut unique, en variant à la fois selon le lieu, le temps, et l’individu.

Enfin, il est intéressant de se questionner sur les formes que prendront les traces de ce projet. Il est évident que la trace des pièces visionnées est la captation. En revanche, pour les œuvres du mouvement du Land Art, la question est plus complexe. Est-ce la trace laissée dans la nature, qui est éphémère, ou la photographie ? En ce qui concerne la production des élèves, un choix s’impose. Au lycée, nous avons tendance à privilégier la trace écrite. Pourtant, en lien avec le développement des TICE, il est assez facile de proposer une trace orale. Les enregistrements permettent en effet de conserver cette parole qui est éphémère. Il sera donc proposé aux élèves de mettre en scène leur impression du texte par le moyen d’une mise en voix.

Rédigé par MAGEV2015

Publié dans #français 2nde

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